Œil pour œil, balle pour balle
Dent pour dent.
Vers clandestins de contrebandiers
Au lieu d’amants, rafales
Agitées la nuit, sans abri, froid
Désabusé de toute innocence
Entre les voitures suppliantes
Au feu rouge
Avec un œil transpercé comme le poète
Pieds nus sur le sable incandescent.
Là où il y a de la violence
Là où l’argument échoue
Là où il n’y a plus d’espoir.
Là où il y a un couvre-feu
Il y a un cri… 😞
©️ Beatriz Esmer
