Aujourd’hui, je me confesse, mon âme est à nu, dévoilée, telle une robe démodée. Elle a été arrachée de mes os, dévorée et régurgitée comme un plat interdit, consommé trop précipitamment. Aujourd’hui, mon âme est blessée, ravagée…

Les tourments de la vie ont laissé des cicatrices profondes, des marques indélébiles sur mon être. Les épreuves ont ébranlé ma foi, ont fait vaciller mes convictions les plus profondes. Je me sens déchiré, brisé, comme si mon essence même avait été mise à mal.

Dans ce confessionnal solitaire, à cette heure tardive, je déverse mes peines, mes regrets, mes remords. Je me libère de ce fardeau qui pèse sur mon cœur, cherchant une rédemption, une guérison pour mon âme meurtrie.

Je reconnais mes erreurs, mes faiblesses, mes actes qui ont causé du tort à moi-même et aux autres. Je demande pardon pour mes transgressions, pour les mots bénissants que j’ai prononcés, pour les actions irresponsables que j’ai commises.

Dans cette confession nocturne, je cherche la réconciliation avec moi-même, avec le divin, avec ceux que j’ai blessés. Je désire trouver la paix intérieure, la réparation de mon être brisé.

Que cette confession soit le premier pas vers la guérison, vers la reconstruction de mon âme. Que mes paroles sincères soient entendues et que je puisse trouver la force de me relever, de me réinventer.

Ainsi, dans ce confessionnal à 01h07, je dépose mes tourments, mes regrets, mes espoirs. Je me libère de mes chaînes et je me tourne vers la lumière, vers un avenir empreint de rédemption et de renouveau.

© Beatriz Esmer